Clémence Lassalas : Je suis à fond dans la boxe et mon rôle idéal, ce serait de jouer une boxeuse ou une grande sportive
- Dandeu Mathilde
- 29 oct.
- 4 min de lecture

Après Demain nous appartient, dans le rôle de Charlie, Clémence Lassalas revient sur TF1 dès le 3 novembre dans Un meurtre (presque) parfait. Dans la peau de Pica, la comédienne nous a parlé de ce nouveau personnage très haut en couleur.
On connaît Clémence Lassalas à travers des personnages le plus souvent peu sympathiques, des femmes assez sombres… La comédienne était-elle cantonnée à ces rôles de méchantes ? La vie en a décidé autrement, en lui donnant l’occasion de sortir de sa zone de confort en intégrant le casting de Un meurtre (presque) parfait, un téléfilm diffusé lundi 3 novembre 2025 sur TF1.
Dans la peau de Pica, Clémence Lassalas surprend son public en incarnant une jeune femme solaire, drôle et emplie d’énergie. Métamorphosée, elle ose s’abandonner complètement à son personnage. Une interprétation magistrale qui offre à Pica une palette d’émotions : quand on la voit à l’écran, on rit, on est touché·es, on s’attache… Une performance dont la comédienne nous parle en détail lors de notre échange. Rencontre.
"Dans la vie, je suis quelqu’un de plutôt solaire"
Comment es-tu arrivée sur Un meurtre (presque) parfait ?
Clémence Lassalas : J’étais en pleine pièce de théâtre à Paris, une pièce qui se déroulait en Corse, quand j’ai reçu un appel de mon agent qui m’a parlé du casting pour Un meurtre (presque) parfait, qui se tournait en Corse. Je me suis dit que c’était un signe. J’ai passé le casting, un callback, et c’est comme ça que j’ai été prise.
Qu’est-ce qui t’a plu dans le scénario ?
Clémence Lassalas : Ce que j’ai aimé, c’est que c’est très très drôle, c’est super bien écrit, par la scénariste Éliane Montane. Quand je l’ai lu, j’ai trouvé que c’était une bonne comédie et une manière de détourner l’enquête. J’ai beaucoup aimé le duo entre mon personnage, Pica, une nana très solaire, et le personnage de Claire Keim, Laure, qui est quelqu’un de très droit et peu sympathique. C’était prometteur.
Pica est un personnage haut en couleur. Peux-tu me dire comment tu l’as travaillée ?
Clémence Lassalas : Pour ce personnage, j’avais peur de ne pas trop y arriver, car je fais toujours un peu des rôles de méchantes. J’avais cette appréhension de ne pas être crédible, mais on m’a fait remarquer que dans la vie, je suis quelqu’un de plutôt solaire et proche d’elle. J’ai fait pas mal d’heures de coaching, accompagnée par la scénariste qui connaissait bien ce personnage.
Comme tu l’as dit précédemment, tu incarnes souvent des personnages assez méchants, sombres. Est-ce que ça a été libérateur pour toi de jouer Pica, pour qui tu as dû te métamorphoser avec une couleur de cheveux flamboyante ?
Clémence Lassalas : Je me suis éclatée, c’était une super opportunité. J’ai pu aussi me redécouvrir : j’étais capable de faire ce genre de personnages. Quand on est cantonné à un seul style, on finit par se dire : « Bon, c’est peut-être ce que je dégage et je vais faire ça toute ma vie. » Et là, justement, c’était génial de jouer une nana complètement décomplexée, drôle malgré elle. Quand j’ai essayé les costumes et que l’on m’a teint les cheveux — je ne dirais pas roux, mais orange (rire), j’y tiens — ça a aidé à me mettre dans le personnage. Je ne me suis pas reconnue, et c’était très drôle.
C’est une femme libre, qui s’assume à 100 %. Quelle importance tu portes à ce genre de personnage qui, malgré elle, apporte un message assez fort ?
Clémence Lassalas : C’est quelque chose vers lequel je tends à évoluer. Pour moi, ce personnage est une inspiration : s’affranchir de tous les diktats, prendre la parole… Et au lieu d’aller dans une position féministe stricte, elle va dans une position très positive : faisons le bien, partageons de bonnes ondes et de l’amour. C’est quelque chose qui m’attire.
Est-ce que ce n’était pas trop fatiguant d’incarner Pica, qui a ce trop-plein d’énergie tout le temps ?
Clémence Lassalas : J’étais lessivée (rire). Je l’ai vue un peu comme un exutoire, car ça m’a permis, comme je suis un peu comme elle dans la vie avec beaucoup d’énergie, d’être complètement un peu fofolle. Mais à la fin de la journée, j’étais vidée, je n’avais plus d’énergie. Quand le tournage s’est terminé, j’ai eu une sorte de redescente.
Tu peux me raconter ta rencontre avec Claire Keim, avec qui tu formes un super duo ?
Clémence Lassalas : On s’est rencontrées sur une lecture, et j’étais très impressionnée, car j’adore tout ce qu’elle fait et je suis très admirative de sa carrière. J’avais hâte de la rencontrer. J’étais, je pense, un peu timide, et c’est quelque chose que j’ai dû surpasser sur le tournage. Mais elle est tellement gentille, naturelle, facile, que ça s’est super bien passé.
Qu’est-ce que tu as aimé dans la relation qu’elles entretiennent, car elles se complètent beaucoup et apprennent finalement l’une de l’autre ?
Clémence Lassalas : C’est ce que tu viens de dire (rire), j’allais te répondre la même chose. Je pense que Pica va permettre au personnage de Claire, Laure, d’être un peu plus fun, plus ouverte, et Pica va apprendre de Laure à être un peu plus sérieuse.
Tu as incarné Pica, qui est haute en couleur. Tes personnages précédents étaient plus sombres, plus dramatiques. Quel prochain rôle aimerais-tu incarner ?
Clémence Lassalas : Au-delà du rôle, j’adorerais jouer dans un film d’action. Je suis à fond dans la boxe et mon rôle idéal, ce serait de jouer une boxeuse ou une grande sportive.


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