Gabriel Lobao nous parle de son single La Joconde, qui va vous faire danser jusqu’à l’aube
- Dandeu Mathilde
- il y a 5 jours
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C’est en 2024 que Gabriel Lobao se fait connaître du grand public grâce à l’émission The Voice. Et s’il a mis du temps à dévoiler son projet musical, on ne l’arrête désormais plus… Après son single Havana, sorti en juin dernier, le chanteur revient avec un tout nouveau titre, intitulé La Joconde, sur lequel il s’est confié au micro de PressEyes. Rencontre.
Comme son nom l’indique, il faut avoir une voix pour participer à The Voice. Il y a celles qui nous font frissonner, celles que l’on ne peut oublier, et puis celles qui nous électrisent et nous fascinent, comme celle de Gabriel Lobao. L’artiste n’a pas seulement une voix : elle est d’une grande virtuosité, elle nous transporte et nous transperce… Et ce n’est pas son seul talent, puisqu’il écrit, compose, et surtout offre, grâce à sa musique, une parenthèse, un moment suspendu dans le temps où l’on parvient à oublier nos soucis.
C’est en juin dernier qu’il nous fait virevolter pour la première fois sur l’un de ses propres titres : Havana, un son pop qui puise dans ses origines portugaises et nous emmène loin, au soleil. Ce 7 novembre, Gabriel Lobao est revenu avec un tout nouveau single, La Joconde. Une fois de plus, on ne peut que se laisser entraîner, sur une mélodie pop rock qui nous fait voyager entre la Californie, Los Angeles et Paris, le tout hypnotisé par un regard perçant, qui semble troubler Gabriel Lobao… tout comme il réussit à hypnotiser son public au simple son de sa voix.
Est-ce que tu peux me parler de la genèse de ton nouveau single, La Joconde ?
Gabriel Lobao : C’est vraiment une histoire particulière qui me touche et tu as utilisé un super mot : genèse, car ça a été la genèse du projet en général. Je suis à The Voice et quand j’arrive en finale, on me dit que l’on a besoin d’une chanson originale. J’en ai, mais je ne les trouve pas suffisamment abouties. À ce moment-là, je rencontre quelqu’un de l’industrie qui s’appelle Soltani Ker-Edine, qui a travaillé avec Zaz, Kendji Girac… Il me dit : viens chez moi, j’ai une chanson pour toi. Une fois chez lui, il me fait écouter La Joconde. Je tombe amoureux du son, c’est pop, c’est rock, ça va droit au but, c’est vraiment ce que je voulais.
Finalement on ne l’a pas sélectionné pour la finale, mais elle m’est restée en tête. Quelques mois après, je suis retourné le voir et je lui ai dit : je veux des morceaux comme La Joconde et je veux l’utiliser. Il m’a répondu : fais-toi plaisir, elle est à toi. Elle est devenue mon troisième single.
Je suppose que ce titre qui parle d’un regard électrisant ne s’appelle pas La Joconde pour rien. Pour toi, qu’est-ce qu’il représente, ce regard qui interroge les gens depuis des siècles ?
Gabriel Lobao : C’est un regard mystique, qui ne te quitte pas. Tu peux la regarder partout dans la pièce et elle te regardera toi aussi. C’est quelque chose qui fait un peu peur, mais qui reste surprenant.
La chanson parle d’une jeune femme que tu as rencontré aux États-Unis et qui rêve de Paris. Est-ce que pour toi, La Joconde fait ce lien entre les deux ? Quelle est l’histoire que tu t’es raconté ?
Gabriel Lobao : Je voulais faire un parallèle avec les États-Unis, car je connais une fille qui a exactement la même couleur des yeux, les mêmes yeux magnifiques, et elle est américaine. Je me suis dit : pourquoi ne pas utiliser ça. Je voulais une chanson qui puisse parler à tous les Français en les réunissant avec La Joconde, la Tour Eiffel, tout en ayant une portée à l’internationale avec le rapport des États-Unis.
Si on écoute les morceaux que tu as sortis, La Joconde, Havana, tous parlent de voyage. Toi-même tu as beaucoup voyagé : Paris, Madrid, Londres. Est-ce que tes voyages influencent ta musique ?
Gabriel Lobao : J’adore voyager et ça m’influence énormément. Pour La Joconde, c’était surtout le son un peu pop/rock des États-Unis ; pour Havana, c’est un peu plus latino, qui vient de Madrid et du Portugal ; pour Écran Noir, c’est très fado portugais… On ne s’en rend pas compte quand on écrit, mais oui, mes voyages m’influencent à chaque fois.
Toutes tes musiques nous donnent envie de danser… Est-ce que ça vient aussi de ce mouvement du voyage ? On a cette impression d’être en vacances sur une île à danser chaque jour et de se sentir dans une paix intérieure…
Gabriel Lobao : Voyager, ça veut dire ouvrir les horizons, ouvrir notre esprit à d’autres cultures… Je pense que ça mène à une forme d’optimisme de l’humanité en général. C’est pour ça que la plupart de mes chansons sont très joyeuses. On est assez pessimistes, on parle souvent des choses qui ne vont pas, et j’ai envie, quand les gens vont à n’importe quel moment sur mon Spotify, Deezer, Apple Music… qu’ils puissent se vider la tête, faire la fête et trouver un certain réconfort de bonheur.
Pour revenir à La Joconde, qui parle d’une histoire de regard, est-ce que ce single va faire le lien avec ton EP qui sort en février 2026 et qui va s’intituler Dans tes yeux ?
Gabriel Lobao : Exactement. Tout est un peu lié, on va retrouver beaucoup d’influences de La Joconde en ce qui concerne la musique, avec des sons assez directs, pop rock, et ça va balancer. Il y aura aussi de belles balades avec Dans tes yeux, qui va aussi parler de voyage. Ce sera une chanson sur la distance entre moi et quelqu’un d’autre…
Est-ce que l’on peut teaser un peu ton EP et le définir en trois mots pour donner envie aux gens d’aller l’écouter à sa sortie ?
Gabriel Lobao : Pop, joyeux et dansant !


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